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Le coin de lecture
6 janvier 2009

Atelier criture du 6 jenvier 2009

ecole_ecriture_1

Après les fêtes de fin et de début d'année, nous voici à nouveau réunis autour de Marie-claude, l'animatrice de cet atelier.

 

Nous devions penser à un nom pour concrétiser cet atelier. Plusieurs propositions :

 

· Mots et merveilles

· Entre Mots

· Encre et Plume

· Mots en folie

· Mes lits mes mots

· Jongleur de mots

· Au fil des mots

· Des lèvres à la plume

· Ecrits Lot

· Accroche mots

· Page blanche, pagne noire

 

Pas de décision, nous réfléchissons encore jusqu'à la prochaine réunion.

 

1 –LE DICO

Délire :

· Des lires et des rêves nous conduisent au délire (MD)

· Un animal qui n'est pas sur le dos mais avec deux noires font dodo (BJ).

· Une comptine permettant aux parents d'endormir leurs enfants en douceur (BJ).

 

Dodo :

· Dos à dos pour un gros dodo. Do, ré, mi, do une berceuse pour le gros dodo des enfants (MD).

· Un ensemble d'instruments mettant en transe les anciens, car en écoutant du lyre ils déliraient auprès de leurs nobles dames (BJ).

· En faisant dodo je délire sur ma journée passée à l'atelier d'écriture (BJ).

 

2 – LE TAROT

 

Chacun choisit une carte de tarot et doit écrire un texte inspiré par cette carte.

 

 

le_soleil

Je choisis le Soleil – réjouissance – éclaircissement – satisfaction.

 

Le soleil brille mais il semble triste et pensif. Ces enfants en attendent tant de chaleur et de bonheur. Il est source de vie et ses rayons vont leur apporter la force de vaincre. Il va les aider à percer les mystères et leur donnera le pouvoir de rayonner sur le monde. Sous le soleil la vie semble douce et légère. Mais, depuis qu'il réchauffe le monde il sait que tout n'est pas réjouissance et satisfaction. Il est la source de l'énergie (MD).

 

 

 

le_soleilUn jour ma voisine en m'offrant le café m'a dit : si je vous disais votre avenir ! Elle sortit un jeu de tarot, me demandant de désigner une carte. Le bateleur est apparu. Carte au graphisme simple mais assez précise par ses détails, aux couleurs neutres., non agressives, avec un parchemin sur lequel était écrit : Création, Invention, Renouveau. N'écoutant plus ce que me disait ma voisine, mon esprit s'est mis à vagabonder car il avait saisit CIR. Mais de quel sire il s'agissait ? Ce très haut personnage de notre histoire, cette personne que nous respections Outre Manche, ou cette matière qui permet de confectionner entre autres des personnages et tout se retrouvait dans le bateleur car la création pour l'utilisation de la cire, l'invention pour le très haut personnage et le renouveau pour l'homme respecté. Mais, oui dans tous les cas le bateleur leur correspondait bien, il savait nous vendre leurs produit respectif et nous mouler dans les personnages de cire qu'il poussait sur leur échiquier. Mais que faisais-je dans cette pièce, où me situais-je ? D'un seul coup, je suis revenu à la réalité et ma voisine m'a remercié de ma grande patiente à l'écouter (BJ).

 

 

Incroyable  !!! l'imagination de certains qui nous écrivent des textes très émouvants, presqu'une nouvelle …….

 

3 – LE LOGO RALLYE

Une liste de mots à insérer dans l'ordre dans un texte : marches – soldat – citrouille – chaussures orthopédiques - jacinthe – croisière – miroir.

 

· Du haut du grand escalier avec ses larges marches arrive une troupe de soldats à l'accoutrement bizarre. En guise de chapeau une citrouille, en guise de bottes des chaussures orthopédiques ! Mais d'où viennent-ils, une jacinthe à la main ? D'une triste croisière de l'autre côté de océan. Les combats ont été difficiles, ils y ont laissé la raison, oubliant de questionner le miroir, mais heureux de retrouver ce cher Pays de leur enfance (MD).

 

· En faisant leur marche, les soldats avec leurs habits couleur citrouille et leurs chaussures orthopédiques ramassaient dans un parterre une jacinthe qui leur rappela leur croisière sur une mer lisse comme un miroir (BJ).

· En haut des marches du palais les soldats regardaient passer un pauvre hère en forme de citrouille avec des chaussures orthopédiques, tenant une jacinthe à la main ! Celui-ci revenait d'une pathétique croisière qu'il avait faite devant son miroir (BJ).

 

4 – ECRIT COLLECTIF

Marie-Claude nous propose d'écrire un récit collectif qui fera l'objet d'une publication à la fin de la saison.

 

Il nous faudra définir le genre : nouvelle, conte, pièce de théâtre, ou avec le support d'une photo.

 

Une personne débute un texte, une deuxième écrit une suite et ainsi de suite.

 

Pour la prochaine réunion, Marie-claude nous amènera des photos, c'est ce qui semble le plus simple pour un premier essai…

 

Et l'après-midi se termine par des Haïkus :

Le haïku (俳句, haiku?), terme créé par Shiki Masaoka (1867-1902), est une forme poétique très codifiée d'origine japonaise, à forte composante symbolique, et dont la paternité est attribuée au poète Bashō (1644-1694). Le haïku tire son origine du tanka (ou waka, voir précisions sur l'article), terme de poésie traditionnelle japonaise. Il s'agit d'un petit poème extrêmement bref visant à dire l'évanescence des choses. Encore appelé haïkaï (ou hokku, son nom d'origine), ce poème comporte traditionnellement 17 mores écrits verticalement.

Les haïkus ne sont connus en Occident que depuis à peine plus d'un siècle[réf. souhaitée]. Les écrivains occidentaux ont alors tenté de s'inspirer de cette forme de poésie brève. La plupart du temps, ils ont choisi de transposer le haïku japonais, qui s'écrivait sur une seule colonne sous la forme d'un tercet de 5, 7 et 5 pieds pour les haïkus occidentaux. Quand on compose un haïku en français, on remplace en général les mores par des syllabes ; cependant, une syllabe française peut contenir jusqu'à trois mores, ce qui engendre des poèmes irréguliers.

À titre d'exemple, voici l'un des plus célèbres haïkus japonais, écrit par un grand maître, Matsuo Bashō :

Un vieil étang,

Une grenouille saute,

Le bruit de l'eau.[1]

L'original japonais est :

furuike ya

(古池や)

(fu/ru/i/ke ya): 5

kawazu tobikomu

(蛙飛込む)

(ka/wa/zu to/bi/ko/mu): 7

mizu no oto

(水の音)

(mi/zu no o/to): 5

(5-7-5, soit 17 mores)

Ce haïku est celui que l'on présente le plus lorsqu'il s'agit d'expliquer ce qu'est un haïku. Il en existe de multiples traductions. C'est surtout le troisième vers qui pose problème. Les onomatopées étant difficilement traduisibles, de nombreux haijin (poètes pratiquant l'art du haïku) préfèrent « le bruit de l'eau » à « un ploc dans l'eau ».

Corinne Atlan a même proposé une traduction différente en s'attachant plus à un effet visuel, « le trouble de l'eau », qu'à un effet sonore[2] .

 

Nos œuvres :

 

Vert, jaune, rouge.

Jolies fleurs de printemps

Explosion de joie (MD)

 

Un soleil d'or,

Inondant un patio

De sa chaleur. (BJ)

 

Eau trouble pourquoi

Empêches-tu mon beau visage

De resplendir. (BJ).

 

 

Et ce bon moment se termine par le partage d'une couronne des rois.

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